Il y a fort longtemps, par une nuit glaciale de décembre, naquit derrière une sordide baraque à frites le petit TRoNcKH.

Bercé de moult influences aussi diverses qu’improbables allant du Reggae très mou au Metal le plus excessif, il fut précocement doué pour la fusion musicale. L’autoroute d’un destin intersidéral s’ouvrait alors devant ses yeux rouges mais néanmoins ébahis.

Très tôt, il comprit que pour un esprit atypique, tonitruant et tordu, l’autoroute tant attendue ressemblait plutôt à la Départementale 12.

Le jour de sa première crise d’épilepsie, il décida de créer sa propre discipline musicale : l’art subtil et raffiné du Déglingo-Core, alchimie instable de riffs féroces, grooves chaleureux, rythmes fous et textes plus ou moins conscients.

Par son incontrôlable fougue et sa maîtrise du live, TRoNcKH ravagea méthodiquement chaque salle de son Nord-Pas de Calais natal, marquant durablement le paysage culturel régional, avant d’aller se frotter au reste du système intergalactique.

Quelle ne fut pas sa joie lorsqu’on l’invita sur scène avec nombre de ses idoles : Gojira, Lofofora, Mass Hystéria, Watcha, Rihanna, Pro Pain, L’Esprit du Clan, Birdy Nam Nam, Skindred, Black Bomb A, Gerard Baste, Shaka Ponk, Tagada Jones…

Et après plus de 200 dates à travers l’univers, deux albums (‘L’Empire contre un PacKH’ – 2003, ‘Freak And Hell’ - 2010), un nouvel et attendu EP viendra en 2019 à nouveau marquer environ l'histoire.

Dans cette attente frénétique et n’écoutant que son vaillant cœur arythmique, TRoNcKH poursuit bruyamment sa perpétuelle route vers la TRoNcKHisation du monde en multipliant concerts épiques partout où murs, tympans et genoux résistent.

Accroche donc bien tes rouflaquettes mon Copain.

Merci. Fucking Bisous.

TRoNcKH sortira joyeusement un nouveau condensé de son puissant DéglingoCore à la prochaine rentrée, achalandé de moult shows volcaniques, afin de maintenir le taux épileptique de sa région à un niveau digne de ce nom. Pour une fois qu'on est bon dans un truc, faut rien lâcher.