Bio
|
C'est romantique, rugueux, poétique, sombre et puis frais. C'est Francais, c'est du rock, deux potes rencontrés sur les bancs d'une école primaire d'un petit village dans le Pas-de-Calais. C'est Fabien, le visage, l'apre riff, le sourire, l'ame troublée.
C'est lui, brumeux a la bonne humeur communicative. Une personnalité complexe tiraillée entre une urbanité assumée et l'appel du large, l'ame de Dolorest. Il lui a donné sa tonalité, sa couleur. Il a emmené son compere Ludo dans des contrées qu'ils ont faites leurs.
Ils décident de se lancer en 2003 en créant «leur» groupe de rock en trio. Ils répetent, apprennent, travaillent leur style et leur technique, répetent encore, jusqu'a se constituer un répertoire de reprises de standards du rock. La formation se produit pendant plusieurs années dans des bars de la région puis sur des scenes et dans des festivals.
Leurs gouts musicaux s’affinent, leurs capacités techniques se confirment. Le répertoire de Dolorest est alors toujours uniquement composé de reprises mais la formation souhaite évoluer, passer a autre chose, forger sa signature musicale.
Fabien saute le pas et commence a composer des chansons aux tonalités rock, habillées de textes en francais. Le groupe «teste» ces morceaux inédits en public et celui-ci est rapidement conquis. Les retours sont tres positifs.
Conforté par ces bonnes critiques, il gagne en assurance et compose tout un album. Le groupe enregistre alors son premier disque «Des jours meilleurs» a l'Atelier Clandestin en Picardie. L’enregistrement et le mixage est assuré par Hugo Cechosz (Eiffel, Miossec, Tété, Arthur H, la grande Sophie...) et sort en septembre 2015.
De cette premiere production, inspirée par Noir Désir, Eiffel et Miossec, émane la reverie des cotes bretonnes, basques, nordiques, les effluves parfumés de Lisa, Marie-Louise et Louise. Les themes sont ceux du jour, du ciel, de la nuit, de la mer, de la terre, des limbes, de la brume, de la mort et de la vie. Les chansons font voyager dans la tourmente rebelle de la «dolor» qui ne se veut pas misérabiliste, mais symboliste et sociale.
Le répertoire de reprises est alors totalement remplacé par les chansons de Fabien. Encouragé par un accueil tres positif lors de passages radio ( Classic 21, ARL Radio, La Grosse Radio, remixéé par DJ Zebra, PFM Radio, Odopal, France Bleu nord ...) le groupe part alors sur les routes pour défendre son projet et écume les festivals, tremplins et concerts pour agrandir son public.
En 2017, le groupe annonce la sortie prochaine d'un second album. Fabien a déja commencé a composer d'autres chansons qui sont rodées pendant les concerts. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est encore Hugo Cechosz qui assure l’enregistrement et le mixage de ce qui deviendra « Les yeux d’la rue» au Stéreobox studio a Paris. Les arrangements s'éttoffent, l'electro s'invite par touche ici ou la. Il sort en autoproduction le 21 juin 2019.
A travers Les yeux d’la rue, placé également sous le signe de la chanson francaise a texte, de Thiéfaine ou de Renaud, le trio réaffirme sa musique et revendique ses paroles engagées. Il puise dans la culture populaire et dans les jeux de mots pour renforcer le regard critique, voire pessimiste, posé sur société et l’Histoire. Le groupe transpose aussi le sens étymologique de son nom "Dolorest" (dolor est: "la douleur est la" en latin), déja présent dans le premier album, en surlignant la mélancolie et parfois le cri de rage.
Alors que des dates sont prévues pour assurer la promotion, le groupe annonce le départ définitif de Benoit alors bassiste du groupe. Afin d'honorer leurs engagements, les arrangements sont retravaillés, sampler et synthé Basse s'invitent sur scene. Ludo et Fabien assurent les dates a deux et remportent le tremplin du festival du Chahut vert. Conforté par cette victoire, et par les retours du Public la métamorphose opére et Dolorest se transforme en duo.
Allez viens, tu verras, ce s'ra bien ...
|